Repensez votre carrière

Conseils financiers à l’intention des nouveaux travailleurs autonomes

Ce que vous devez savoir avant de renoncer à la sécurité d’un salaire stable.

Le bon côté d’une mise à pied

Ou comment se mettre en mode « Pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt ? »

Mi-figue, mi-raisin, Anne regardait une boîte renfermant tout le contenu de son bureau, ce qui lui restait après une dizaine d’années de travail. Elle s’attendait à ce que son poste soit éliminé et pensait être prête émotivement, mais elle était quand même assommée… et inspirée. Il n’en fallait pas plus pour qu’elle se décide enfin à mettre sur pied sa propre entreprise.

Certaines personnes, comme Anne, ont eu la puce à l’oreille. Pour d’autres, la surprise peut être totale. Si vous n’êtes pas préparé, une perte de revenu pourrait vous obliger à vous endetter ou à entamer votre épargne-retraite, deux scénarios qui peuvent avoir des conséquences à long terme.

« J’ai fait le saut ! s’exclame-t-elle. Je pense que si on m’avait offert un emploi à ce moment-là, je me serais jetée dessus, mais je suis contente que ça ne soit pas arrivé. »

Comme bien des Canadiens, Anne a troqué le métro-boulot-dodo contre le travail à domicile. Elle rêvait depuis longtemps d’être libre d’organiser son horaire et d’être son propre patron. Elle n’avait pas choisi le moment où son employeur allait réduire ses effectifs, mais finalement, les choses se sont placées. Elle avait économisé assez d’argent pour ne pas avoir à s’en faire avec les questions financières pendant qu’elle se consacrerait au lancement de son entreprise. Ces économies, son indemnité de départ et ses prestations d’assurance-emploi lui ont permis de tenir le coup jusqu’à ce que son entreprise soit rentable. Grâce au programme d’aide au travail autonome du gouvernement fédéral, Anne a reçu des prestations d’assurance-emploi en plus du revenu généré par son entreprise naissante, et elle a pu bénéficier d’une formation en affaires (les critères d’admissibilité au programme d’aide au travail autonome peuvent varier d’une province à l’autre).

Certaines personnes, comme Anne, ont eu la puce à l’oreille. Pour d’autres, la surprise peut être totale. Si vous n’êtes pas préparé, une perte de revenu pourrait vous obliger à vous endetter ou à entamer votre épargne-retraite, deux scénarios qui peuvent avoir des conséquences à long terme.

Adieu complets, tailleurs et heure de pointe?

Voici ce qu’un sondage mené auprès de 650 parents travailleurs a révélé au sujet des conditions de travail souples, comme le télétravail, un horaire flexible ou un emploi à temps partiel :

90 % ont affirmé qu’ils étaient convaincus ou assez certains qu’un emploi offrant des arrangements souples diminuerait leur niveau de stress

89 % des répondants ont dit qu’un emploi offrant une certaine souplesse les aiderait à être un conjoint plus attentionné

84 % ont dit que les enfants sont la principale raison pour laquelle ils souhaiteraient avoir des conditions de travail souples

52 % ont dit que des arrangements souples leur permettraient d’avoir plus de temps pour des moments intimes le soir venu

9 % ont affirmé que l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle est
parfait actuellement

Source : Troisième sondage annuel « Work-Life-Relationship Survey » de FlexJobs.

Trois conseils pour ne pas être pris de court

Il n’y a rien comme la planification proactive pour retomber rapidement sur ses pattes après une perte d’emploi. Vous pourriez vous rendre compte que c’est la meilleure chose qui vous soit arrivée dans votre carrière. « Je me suis tapée l’heure de pointe et les histoires de bureau pendant des années. J’étais mûre pour un changement – j’étais simplement incapable de faire le premier pas », raconte Anne, ajoutant que son seul regret est de ne pas avoir lancé son entreprise avant.

Sources : Programme de travail autonome – http://tinyurl.com/zdpzynh et http://tinyurl.com/h53dnyl
The Impact of Flexible Work on Love, Relationships, Sex and Health – http://tinyurl.com/j36ftte