On connaît tous l’histoire de l’entrepreneur qui a travaillé sans relâche pour bâtir un empire, l’a vendu à un prix astronomique et a pris sa retraite pour « passer plus de temps en famille ». Donald Triggs, cofondateur des populaires vins Jackson-Triggs, a fait les choses un peu différemment. Ce dernier a choisi de continuer à travailler, et sa décision lui a permis de se rapprocher de sa famille.

Lorsqu’il a vendu Vincor, qui a déjà été le plus grand producteur de vins au Canada, Donald Triggs a immédiatement pris sa retraite. Il désirait passer plus de temps avec sa famille, mais ne voulait pas nécessairement arrêter de travailler. Il a donc choisi de lancer une nouvelle entreprise vinicole avec sa femme Elaine et sa fille Sara. Tous trois ont pensé que c’était une très bonne idée.

« La perspective que ma fille puisse prendre la relève de notre entreprise me plaît beaucoup et cela fait écho à nos racines, explique Donald Trigg. Dans certaines branches de nos familles, on peut retracer cinq ou six générations qui ont exploité la même entreprise agricole. C’est très gratifiant de pouvoir partager ses idées avec ses proches, de discuter avec eux, et de les voir prospérer. »

« C’est très gratifiant de pouvoir partager ses idées avec ses proches, de discuter avec eux, et de les voir prospérer. »

En 2011, le trio Triggs a inauguré le vignoble Culmina Family Estate Winery dans la région de Golden Mile, au sud de la vallée de l’Okanagan. Et, jusqu’à présent, l’entreprise obtient un énorme succès : tous les vins de 2014 se sont vendus en seulement huit mois et certains millésimes s’envolent encore plus rapidement.

C’est un vin créé avec amour, affirme Donald Triggs. Pour lui, Culmina est non seulement un moyen de passer du temps de qualité avec sa femme et sa fille, mais aussi une manière de poursuivre la tradition familiale en exploitant une entreprise agricole comme celles dans lesquelles Elaine et lui ont grandi (quoiqu’un peu plus glamour !).

Même si la carrière de Donald Triggs sera toujours associée à Vincor et aux vins qui portent encore son nom, Culmina est beaucoup plus qu’un passe-temps pour lui. C’est ce qui lui permettra de travailler avec sa famille pendant plusieurs décennies encore. « Je le vois comme un héritage pour ma fille, mais aussi pour les générations futures. »